Tour radar – Palaiseau, France

Tour radar
Palaiseau, France

Troisième prix, International Architecture Awards, 2019
Nomination, Prix de l’Equerre d’Argent, 2017
Lauréat, Trophées Béton Pro, 2017

Maîtrise d’ouvrage

DSNA EPPS

Maîtrise d’oeuvre

BARTHELEMY GRINO : Architecte mandataire
T/E/S/S : Bureau d’études Structure
CABINET MTC : Bureau d’études Fluides
8’18’’ : Concepteur lumière

Mission

Mission complète

Nature

Construction neuve

Programme

Station radar de l'aviation civile

Statut

Réalisé

Année

2016

Coût

4,3 M€ HT

Crédits

Hélène Binet et Arnaud Schelstraete

Hauteur

65 m

Ce radar de guidage, situé dans le quartier de l’Ecole Polytechnique, est destiné à l’aéroport d’Orly. Il permet de garantir le meilleur service de contrôle et de sécurité dans un espace aérien à fort trafic.
Le projet se présente comme une version contemporaine de colonne monumentale – ouvragée, imposante et immatérielle. Une colonne de 308 claires-voies ouvrant en partie basse sur les variations de paysage du plateau de Saclay, et en partie haute sur le tableau toujours renouvelé du ciel. Culminant à 65 m au-dessus du plateau, ce radar monumental deviendra un signal en s’inscrivant dans le paysage à plusieurs échelles : l’échelle territoriale du plateau de Saclay et de la vallée de Chevreuse, l’échelle urbaine du campus et l’échelle proche du futur grand mail universitaire.
La tour est un volume épuré : fût cylindrique d’une hauteur de 57 m. Son diamètre de 13,4 m est constant de la base au sommet. La dimension est imposée par la rigidité structurelle requise pour limiter les déformations du radar sous des vents extrêmes. Cette simplicité de forme est renforcée par le choix d’un matériau unique : le béton. Tous les composants du programme fonctionnel sont regroupés dans la tour, seul le radôme s’en détache. Cette compacité permet de dégager les espaces environnants.
A l’approche du campus, depuis le métro aérien ou depuis les voies routières et cyclables, la perception de la tour se modifie en fonction de l’angle de vue. Le fût, composé d’un assemblage de poteaux en béton de sections variables, capte et réfléchit les différentes lumières du jour. Entièrement ajouré, il est traversé par le soleil et le ciel, créant un formidable kaléidoscope.