Stade des Bords de Seine Vincent Pascucci – Nanterre, France
Stade des Bords de Seine Vincent Pascucci
Nanterre, France
Prix de la Construction Bois, 2003
Mention spéciale au Prix de l’Equerre d’Argent, 2003
Maîtrise d’ouvrage
Ville de Nanterre
Maîtrise d’oeuvre
BARTHELEMY GRINO : Architecte mandataire
AGENCE TER : Paysagiste
RFR : Bureau d’études Structure
BERIM : Bureau d’études Fluides
EPDC : Bureau d’études VRD
SLH : Bureau d’études Environnement
Mission
Mission complète
Nature
Construction neuve
Programme
Stades de football et de rugby, tribunes couvertes 300 et 500 places, vestiaires, logement
Statut
Réalisé
Année
2003
Coût
7,3 M€ HT
Surface
2 300 m²
Crédits
Hélène Binet, Philippe Ruault et Bernard Taboureau
A l’ouest de Paris, au-delà des quartiers d’affaires de la Défense, la ville de Nanterre réinvestit progressivement le territoire industriel délaissé.
Les hauts murs, la prison, l’autoroute, son bourdonnement même qui relaie celui aujourd’hui réformé d’un plein champ de transformateurs électriques, tout semblait vouer à l’abandon cette friche inondable si elle n’avait offert l’occasion de lier là, avec ce projet de stade, le Petit Nanterre à la Seine toute proche par-delà le pont franchissant l’autoroute. La faible densité à bâtir conjointe à l’âpreté de l’endroit commandait de renoncer à construire un simple bâtiment. Deux lignes composent donc le paysage en incorporant le programme: dans l’axe du pont, dissimulant les vestiaires, une longue ligne haute formée des terres de nivellement atténue le surplomb de la prison et offre de traverser le site vers la Seine au gré de la succession des auvents; face au pont et perpendiculaire à ce mail une palissade à la matérialité changeante se déploie en retrait de l’autoroute et accompagne sa course: cette ligne est celle que façonne l’enclos du pas de tir qui loge en les masquant les locaux d’accueil et d’exploitation. En contrepoint à la rudesse du site, le bois offre son aménité et une unité constructive aux éléments visibles du projet. La palissade est dressée selon un procédé traditionnel de planches verticales et de couvre-joints, les planches faisant place au jour pour former une claire-voie le long du pas de tir. Plus complexes, les auvents des deux tribunes sont des coques ajourées et juxtaposées maintenues par un double alignement de mâts et de tirants. Surmontée d’une peau transparente, leur ramure régulière forme une canopée lumineuse et pérenne.