Immeuble de bureaux et hôtel – ZAC La Courrouze, Saint Jacques de la Lande, France

Immeuble de bureaux et hôtel
ZAC La Courrouze, Saint Jacques de la Lande, France

Maîtrise d’ouvrage

SCCV Tertiaire La Courrouze

Maîtrise d’oeuvre

BARTHELEMY GRINO : Architecte mandataire
GIREC : Maître d’œuvre d’exécution
BA CONCEPTION : Bureau d’études Structure
FLUELEC : Bureau d’études Fluides

Mission

Mission complète

Nature

Construction neuve

Programme

Immeuble de bureaux de 9 niveaux, hôtel 4 étoiles (72 chambres, restaurant gastronomique, salle de séminaires, 4 niveaux de sous-sol) et parking 89 places

Statut

Réalisé

Année

2014

Coût

10 M€ HT

Surface

7 270 m²

Caractéristiques

Panneaux solaires (ECS)
Récupération des eaux pluviales
Surisolation extérieure

Crédits

Arnaud Schelstraete

A l’Ouest de la ZAC de la Courrouze, au sud de Rennes, émergent deux immeubles au comportement complice.
En rive du secteur des Dominos, l’un des tous premiers quartiers développés, les premières constructions – particulièrement visibles depuis la Rocade – ont une double responsabilité : protéger et faire écran au bruit tout en participant à l’activation du dispositif urbain imaginé par les urbanistes Bernardo Secchi et Paola Vigano.
Opérant comme deux pièces complémentaires d’un même puzzle, deux volumes à la géométrie minimale délimitent l’emprise de la parcelle. Le premier, parallélépipède rectangle couché, se développe sur toute la profondeur de la parcelle. Le bâtiment reçoit les 72 chambres de l’hôtel ainsi qu’un restaurant gastronomique. Le second monolithe, dont la section carrée s’élève sur 10 étages, est plus compact. Implanté à l’angle de deux artères structurantes, cet immeuble de bureau dessine avec force l’armature urbaine du futur quartier et accueille en rez-de-chaussée les premiers commerces.
Procédant par variation volumétrique et chromatique à partir d’une grammaire commune et partagée, les façades développent en étage des baies en bandeau se retournant à l’angle cassant ainsi la dureté des arrêtes tout en amorçant un dialogue entre les façades.
Les bâtiments composent ensemble un îlot ouvert avec un pied vitré en double hauteur participant à l’urbanité de l’axe majeur de la ZAC. Tirant parti de la déclivité naturelle de la parcelle pour enterrer partiellement les 4 niveaux de parking, une terrasse commune aux deux immeubles, surélevée par rapport à l’avenue principale, connecte l’îlot avec le nouveau niveau de référence du quartier. La nature sauvage qui s’est installée sur cette ancienne friche militaire, se prolonge et s’installe sur la terrasse.